La mise en place d’une prothèse totale de hanche est suggérée par le médecin quand le handicap est devenu sévère et quand les dégâts articulaires sont très avancés.
Le patient doit savoir en quoi consiste l’intervention et à quoi il s’expose dans les suites.
Après avoir été bien informé, c’est lui qui décide. « Totale » signifie que la prothèse concerne les 2 parties de l’articulation de la hanche : la partie du bassin (le cotyle) et la partie du fémur (la tête).
Les modèles de prothèse totale ne manquent pas. Ils varient selon la forme, le matériau et le mode de fixation de la prothèse.
Les douleurs insuffisamment calmées par les médicaments antalgiques et le handicap qui en découle (gène à la marche, réduction des activités) sont de bonnes raisons pour envisager la mise en place d’une prothèse totale de hanche.
Si, en plus, les lésions d’arthrose sont très avancées sur les radiographies les plus récentes, c’est une raison supplémentaire pour y penser.
La durée de vie d’une prothèse varie de 15 à 25 ans selon l’âge, le poids et l’activité du patient.